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La Baie du Mont-Saint-Michel |
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| La partie occidentale de la baie s'étend de Cancale au Grand banc des hermelles. Elle représente un fond de golfe à pente faible, abrité des houles dominantes, riche en vases dans le secteur de Cancale, puis de plus en plus riche en sables vers l'Est. |
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Vue d’ensemble |
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Partie occidentale de la baie, jusqu’au Vivier-sur-Mer |
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Au Sud de Cancale, le fond de la baie, est un secteur très abrité. Il est protégé des vents de Nord-Ouest par la pointe du Grouin (hors du champ de la photo) et la pointe de la Chaîne. L’estran très plat, constitué de vases plus ou moins épaisses, se découvre largement à marée basse. Ce fond de baie contraste avec le littoral au Nord de Cancale, qui, lui, est bordé de falaises façonnées dans le granite de Cancale. Vers l’Est, à partir de Saint-Benoît-des-Ondes, le milieu de sédimentation est un peu plus ouvert, avec une énergie plus élevée. Vue prise à marée basse (2020) A survoler |
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Extrait de la carte géologique à 1/50 000 – Baie du Mont-Saint-Michel (BRGM) |
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Les parcs à huîtres sont installés sur un estran plat, constitué de vases silteuses riches en matière organique. Ce secteur très abrité des vents dominants de Nord-Ouest correspond à un milieu de sédimentation de basse énergie, favorable au dépôt des fines particules argileuses. La forte concentration des installations ostréicoles contribue à augmenter l’envasement du milieu car le mucus sécrété par les huîtres agglomère les particules argileuses et silteuses et favorise leur dépôt. Par contre, un régime de vents d’ouest peut faire baisser l’envasement en remettant les particules en suspension. |
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Au Sud de Cancale, les vases de l’estran s’étendent uniformément vers le fond de la baie. Leur épaisseur varie de 10 à 60 cm. La pente de l’estran est très faible, sans distinction morphologique entre l’estran moyen et l’estran inférieur. Le Mont-Dol, dont la silhouette se profile à l’horizon, domine l’étendue plate des tangues anciennes du Marais de Dol, territoire gagné sur la mer. Vue prise depuis Beauregard, vers le Sud-Est (année 2020) |
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Vue sur l’estran, depuis les affleurements rocheux de Beauregard Au premier plan, sur le haut estran, on observe une accumulation de débris de coquilles à l’abri des rochers littoraux. |
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Au Sud de Cancale, jusqu’à Château-Richeux, le haut de plage est recouvert de coquilles mélangées à des galets. Ces accumulations coquillères résultent de l’action des houles de Nord-Est, lors des tempêtes. Les coquilles s’accumulent aussi entre les rochers littoraux. Ces coquilles sont fournies par l’abondante faune de mollusques qui peuple la baie : en majorité des bivalves tels que huîtres et moules, palourdes, tellines, coques, et plus rarement des gastéropodes prédateurs, tels que les nasses. A survoler |
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Le fond de la baie, sur la côte Sud, est longé par des cordons de sables coquilliers isolant des vasières. Ces cordons se développent tout le long de la côte sud jusqu’à la zone estuarienne du Mont-Saint-Michel. Vue aérienne prise à marée haute, vers le SE au-dessus de Saint-Benoît-des-Ondes (année 2008) A survoler |
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Extrait de la carte géologique à 1/50 000 – Baie du Mont-Saint-Michel (BRGM) Le domaine continental est constitué par les tangues anciennes du Marais de Dol. Dans le domaine maritime, les sables fins prédominent. Le rivage est bordé par des cordons littoraux plats en domaine continental, et par des accumulations de coquilles en domaine maritime. Légende Domaine marin VE/S : vases silteuses de l’estran épaisses et en placages Sf, S, : sables fins à très fins ; Sgb, SGb, SCb : bancs coquilliers VC : vases très fines d’arrière-cordon coquillier Tf, Tg, Tm : tangues Domaine continental X : dépôts anthropiques Dz2 et Dz3 : sables bioclastiques des cordons littoraux FMzM et FMz : Tangues du Marais de Dol et Tangues de schorres |
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Cordons coquilliers de Cherrueix Dans le domaine maritime, un système de cordons se développe devant une étroite bande d’herbus. Dans le domaine continental s’étendent les tangues anciennes du Marais de Dol, couvertes de cultures. |
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Littoral du Marais de Dol A l’Est du Vivier-sur-Mer La côte sud est une côte basse bordée de cordons coquilliers blancs, avec des plages sableuses à très faible pente et soumises aux courants de marée. Ces sables sont liés à une augmentation de l’énergie du milieu d’Ouest en Est (du Sud de Cancale à Sainte-Anne). Dans la zone intertidale moyenne, des anciennes pêcheries se succèdent parallèlement à la côte ; elles se situent à la limite inférieure des sables fins. Devant ces pêcheries, les alignements de bouchots sont installés sur les vases de l’estran inférieur. Vue aérienne prise vers le Sud (année 2020) A survoler |
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Les pêcheries disparaissent vers l’Est, là où s’étend le Grand banc des hermelles, devant les herbus qui bordent les polders récents (Polders de l’Ouest). Situé à 4,5 km en face de la chapelle Sainte-Anne, le récif d’hermelles se développe sur l’estran inférieur en bordure de la zone estuarienne occidentale de la baie. Vue aérienne prise vers le Sud (année 2020) A survoler |
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Le Grand banc des hermelles est un vaste bioherme, édifié par des vers tubicoles coloniaux. Le bioherme s’accroît en se ramifiant en direction des zones plus basses de l’estran, face aux courants de marée qui apportent nourriture et oxygène. Dans la zone infratidale, des bouchots de moules s’alignent en continu devant le bioherme. L’implantation de ces bouchots pourrait menacer le développement des hermelles en créant un obstacle qui diminue l’agitation de l’eau et par la mise en concurrence pour la nourriture. Vue aérienne prise vers le Sud (année 2020) |
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Cordon sableux et récifs d’hermelles Un long cordon coquillier s’est construit devant la côte, entre les herbus et le récif d’hermelles. Des bancs de sable se développent en arrière des constructions récifales, sous l’action des forts courants de marée qui traversent le bioherme. |
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Extrait de la carte géologique à 1/50 000 – Baie du Mont-Saint-Michel (BRGM) |
Granite de Cancale
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La Baie du Mont-Saint-Michel |
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