A Gouville-sur-mer, le 10 février 2020, après le passage de la tempête Ciara, le cordon dunaire a reculé de plusieurs mètres entre la station de sauvetage SNSM en mer et les campings. Un important dispositif de protection constitué de géotubes avait pourtant été installé deux ans auparavant. La protection de la route et des campings est maintenant complétée par un enrochement volumineux.
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De Gouville-sur-Mer au havre de Regnéville, le littoral est bordé par un long cordon dunaire rectiligne, interrompu seulement par le havre de Blainville. A Gouville, le secteur le plus exposé à l’érosion s’étend entre les deux épis de protection, depuis la limite du camping au nord jusqu’à la station de sauvetage en mer au sud ; le cordon dunaire y est très aminci. Au sud de la cale de Gouville, le cordon dunaire, dépourvu d’aménagements, est beaucoup plus épais.
Vue aérienne prise vers le Sud - août 2019
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La dune de Gouville, 6 mois avant la tempête
Au sommet du cordon dunaire sont aménagées une aire de camping-cars et une route menant au camping de la Belle Etoile. La base de la dune est protégée par un système de géotubes constituant un épais bourrelet blanc destiné à rehausser le niveau de la plage et à absorber l’énergie des vagues.
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La dune de Gouville, 10 jours après la tempête
La dune a reculé de quelques mètres en arrière du dispositif de protection constitué par les géotubes blancs et une partie de l’aire de camping-cars a été emportée par la mer.
Vue prise vers le sud le 21 février 2020 (au coucher du soleil) |
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La dune érodée présente un profil très abrupt ; par endroits, le sol couvert de végétation se retrouve en surplomb et des paquets de terre herbue sont descendus au pied de la dune effondrée.
Vue prise vers le nord le 21 février 2020 |
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Enrochement de la dune
Le front de la dune est masqué par les blocs rocheux amoncelés sur toute sa hauteur. Ainsi protégée, l’aire de camping-cars a retrouvé sa fonctionnalité, avec une surface disponible réduite.
Vue prise le 16 mai 2020
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Dispositifs de protection au pied de la SNSM
Installés sur le haut de plage, les géotubes sont des structures tubulaires en géotextile tissé, très solides, remplies de sable et d’eau sous pression ; ils retiennent le sable de la plage tout en laissant s’écouler l’eau à marée haute. L’enrochement protège ainsi directement le front de la dune.
Vue prise le 16 mai 2020
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La plage de Gouville après le passage de la tempête Ciara et avant les travaux d’enrochement
Vue prise depuis la cale de Gouville le 21 février 2020 |
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Des sacs de sable« bigballs » retiennent le sable au sommet de la dune érodée. L’un d’eux s’est ouvert et laisse échapper son contenu. Des blocs rocheux protègent la base de la dune.
Vue prise à hauteur du camping le 16 mai 2020 |
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Un accès à la plage situé devant le camping a été détruit lors du recul de la dune. L’enrochement mis en place devant le front abrupt de la dune érodée ferme cet accès à long terme. |
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Accès à la plage condamné
Vue depuis la route du bord de mer
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Vue sur la cale et la plage de Gouville depuis l’aire de camping-cars
Les enrochements et autres dispositifs de protection interdisent l’accès à la mer. La plage de Gouville reste accessible par la cale de la station de sauvetage en mer.
Vue prise vers le sud, le 16 mai 2020 |
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Amoncellement de géotubes et de "bigballs" à l’extrémité nord de la plage de Gouville
En arrière-plan,
en haut à gauche sur la photo, la dune non protégée se trouve maintenant en retrait. |