Géologie - Normandie - Granville Coutances

Le trait de côte évolue sans cesse au cours des années, ou des siècles, en fonction des variations du niveau relatif de la mer (eustatisme et isostasie), de l’importance relative des apports sédimentaires (engraissement des plages et accumulation de sable dans les dunes) et de l’action érosive de la mer (dynamique des courants, tempêtes).
En perturbant la mobilité des sédiments, la construction d’ouvrages de protection et l’urbanisation croissante fragilisent le littoral et peuvent entraîner des modifications importantes du trait de côte.
L’évolution des plages et du trait de côte du littoral du département de la Manche est suivie par le CREC, Centre de Recherches en Environnement Côtier, basé à la Station marine de Luc-sur-Mer dépendant de l’Université de Caen, avec l’aide financière du Conseil Général de la Manche, du Conseil Régional de Basse-Normandie et de l’Etat.
https://crec.unicaen.fr/suivi50/sl50_pres.php?css=1

Le trait de côte évolue sans cesse au cours des années, ou des siècles, en fonction des variations du niveau relatif de la mer (eustatisme et isostasie), de l’importance relative des apports sédimentaires (engraissement des plages et accumulation de sable dans les dunes) et de l’action érosive de la mer (dynamique des courants, tempêtes). En perturbant la mobilité des sédiments, la construction d’ouvrages de protection et l’urbanisation croissante fragilisent le littoral et peuvent entraîner des modifications importantes du trait de côte. L’évolution des plages et du trait de côte du littoral du département de la Manche est suivie par le CREC, Centre de Recherches en Environnement Côtier, basé à la Station marine de Luc-sur-Mer dépendant de l’Université de Caen, avec l’aide financière du Conseil Général de la Manche, du Conseil Régional de Basse-Normandie et de l’Etat. https://crec.unicaen.fr/suivi50/sl50_pres.php?css=1
	Représentation ancienne du littoral du Cotentin Au début de l’Holocène (11000 ans BP), après la dernière période glaciaire, le niveau de la mer était beaucoup plus bas qu’actuellement. La mer est remontée progressivement au cours de la transgression flandrienne 6500 à 1500 BP. référence : https://www.wikimanche.fr/Érosion_du_littoral_dans_la_Manche
	Carte ancienne du Havre de Regnéville au XIXe siècle La flèche sableuse de la pointe de Montmartin progresse vers le Nord jusqu’au niveau du bourg de Regnéville, avant le port d’échouage. On remarque l’absence d’urbanisation sur la flèche sableuse d’Agon.
	Comparaison des traits de côte de Montmartin à Regnéville entre 1950 et 2008 Source : Géoportail A survoler
	Le littoral de Hauteville à la pointe de Montmartin en 2011 Le trait de côte a reculé au-delà de la zone urbanisée et la dune s’est amincie. Dans ce secteur, l’érosion n’est plus compensée par les apports sédimentaires. La redistribution des sables est perturbée par la digue construite à l’entrée du havre. L’amincissement de la dune réduit le volume global de sables nécessaire aux ajustements et représente un risque.
	Digue de Hauteville Les ouvrages de protection déplacent les problèmes d’érosion : la digue a protégé efficacement les constructions du bord de mer, mais le trait de côte a reculé de plusieurs mètres de part et d’autre de la zone protégée.