Des environnements tidaux, soumis à l’action des marées, tels que la slikke et le schorre peuvent être facilement observés dans la partie centrale du havre de la Vanlée. Une route submersible permet d’y accéder facilement.
La slikke est l’étage le plus bas, immergé à chaque marée ; le schorre occupe l’étage plus élevé et n’est submergé qu’aux grandes marées et lors des tempêtes.
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Partie centrale du havre de la Vanlée
Le havre est délimité à l’Ouest par le cordon dunaire et à l’Est par les sables weichséliens. Entre ces deux ensembles, le schorre, couvert de végétation, occupe la majorité de l’espace ; il est parsemé de mares et parcouru de chenaux. La slikke, où le sédiment est à nu, occupe le bord des chenaux ; elle n’est découverte qu’à marée basse. Vue aérienne prise vers l'Est
A survoler
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Venant de Saint-Martin-de Bréhal, la route D375E traverse le schorre d’Ouest en Est en direction de Bricqueville-sur-Mer. Cette route submersible est dotée de parkings à chaque extrémité. Dans ce secteur, le cours principal de la Vanlée longe la bordure Est du havre.Vue aérienne prise vers l’Est
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La route submersible est recouverte aux grandes marées, comme le schorre qu’elle traverse.
A survoler |
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Le chenal principal de la Vanlée vu depuis la route submersible
Le profil du chenal est dissymétrique ; la berge de la rive droite est abrupte et soumise à l’érosion, et en rive gauche, la slikke monte en pente douce jusqu’au schorre couvert de végétation.
Vue prise vers le Nord |
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Paysage du schorre
Le schorre correspond à une étendue plate presque horizontale creusée de chenaux étroits ; ici, il est protégé du large par le cordon dunaire littoral. Il est couvert d’une végétation halophile, adaptée à la présence du sel apporté par la mer et les embruns, d’où son nom de « pré salé ». |
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La salicorne est une des plantes caractéristiques de la végétation halophile qui recouvre le schorre.
A survoler |
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Le schorre est parcouru par un réseau de chenaux divagants qui se remplissent à chaque marée. |
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Chenaux
Les sédiments, des vases marines plus ou moins sableuses, affleurent dans les berges abruptes et au fond des chenaux. |
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Le sédiment, ici une marne sableuse, peut-être observé dans le fond des petits chenaux, à marée basse. |
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Les prés salés sont des milieux favorables à l’élevage de moutons. |
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Le mouton élevé dans le havre de la Vanlée est le Roussin de la Hague, caractéristique du Cotentin. Sa tête et ses pattes sont rousses à noires, sa laine est blanche et il n’a pas de cornes.
A survoler |
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La présence de gabions (abri de chasse) indique que les oiseaux (canards, oies…) sont nombreux dans le havre.
En effet, le havre de la Vanlée représente, comme tous les estuaires, une zone humide.Celle-ci accueille de nombreux oiseaux qui se nourrissent dans le schorre ou la slikke de façon permanente ou lors des haltes migratoires.
A survoler |
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Les laisses de mer accrochées aux fils barbelés rappellent que le schorre est entièrement recouvert par la mer aux plus hautes marées. |
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Amont du havre
Le schorre, parsemé de mares de gabions, se poursuit vers l’amont jusqu’à la porte à flot située sur la route D592, à 2,5 km au Sud de la route submersible. Au-delà, il cède la place à des marais. |